Édito

De promenades oniriques, sonores ou historiques dans le parc du Vinatier à un embarquement pour les Amériques, en passant par des escales vocales, musicales, corporelles ou graphiques avec la complicité du CFMI, des Solistes de Lyon Bernard Tétu ou du réseau Éclats d’art, la Ferme du Vinatier perpétue un ancrage territorial fort tout en ne renonçant pas à voguer ponctuellement d’archipels en archipels. Esquissée lors de la saison précédente, l’attention portée au continent américain se poursuit au cours de l’automne 2011 et atteint son point d’orgue au premier semestre 2012.

Le voyage commence par la résidence de Giorgia Volpe, artiste plasticienne d’origine brésilienne vivant à Québec. En résonance avec la Biennale de Lyon,elle invite les résidents et les publics extérieurs à concevoir ensemble une œuvre collective éphémère, un parcours créatif, récréatif et réflexif sur soi, sur autrui, qui cheminera de la salle d’exposition de la Ferme au cœur historique de l’hôpital, puis de Bron à Québec.

Du Nunavik à l’Amazonie péruvienne, l’exposition de Stéphane Moiroux et Laure Gruel livre un regard sensible et passionnant sur la perception et le traitement, dans quatre peuples autochtones, des manifestations qualifiées en, Occident de folie. En partenariat avec le Musée des Confluences et de nombreux professionnels artistiques et scientifiques, des spectacles, des, ateliers de, pratique artistique, des rencontres et des échanges favoriseront d’une part la,, découverte des cultures amérindiennes et d’autre part enrichiront la réflexion, sur la prise en charge des personnes atteintes d’une maladie mentale et la, place qui leur est accordée dans nos sociétés, ici et là-bas.