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L’implication du cortex temporal dans les processus auditifs de bas niveau dans la schizophrénie

Mis en ligne le 27 mars 2024

La schizophrénie est un trouble mental complexe qui affecte des millions de personnes à travers le monde. Parmi les nombreux symptômes qui caractérisent cette pathologie, les difficultés dans la perception des tons et des altérations cognitives sont particulièrement présentes. Cependant, une étude récente promet des avancées dans le domaine pour les personnes concernées.

Le mécanisme de l'appariement tonal  


La recherche en question a révélé un aspect mal connu du cerveau impliqué dans la schizophrénie : le cortex auditif gauche. Ce cortex joue un rôle important dans la capacité à appairer les tons, une fonction altérée chez les patients schizophrènes. Cette découverte ouvre la voie à de nouvelles approches de traitement.

La stimulation cérébrale comme solution


Dans une étude pilote, portée par l'équipe de recherche PYSR2 (encadrement scientifique par les Drs. Jérôme Brunelin et Marine Mondino), les chercheurs ont examiné l'effet de la stimulation cérébrale non invasive (appelée hf-tRNS) sur le cortex auditif gauche sur les capacités d'appariement tonal chez les patients schizophrènes.

Les résultats de l'étude


Les résultats de cette étude ont été prometteurs. Les participants ayant reçu une stimulation cérébrale simulée ont montré une amélioration significative de leurs performances dans la tâche d'appariement tonal, tandis que ceux ayant reçu une stimulation active n'ont montré aucune amélioration.

Une nouvelle voie de traitement


Ces découvertes ouvrent des perspectives intéressantes dans le traitement de la schizophrénie. En ciblant spécifiquement les régions cérébrales impliquées dans les symptômes spécifiques de la maladie, la stimulation cérébrale pourrait offrir une approche plus ciblée et efficace pour améliorer la qualité de vie des patients schizophrènes.

En résumé, cette étude pilote représente une avancée significative dans notre compréhension de la schizophrénie et ouvre la voie à de nouvelles modalités de traitement. Bien que davantage de recherches soient nécessaires pour confirmer ces résultats préliminaires, l'espoir est grand que la stimulation cérébrale puisse un jour devenir l’une des thérapies pour ceux qui souffrent de cette pathologie.

→ Retrouvez l’intégralité de l’étude sur PubMed

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