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Le TDAH chez les adultes : un défi de diagnostic souvent méconnu

Mis en ligne le 05 janvier 2024

Le trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) affecte 3% des adultes en France, mais le diagnostic reste un défi. Des acteurs de tout horizon cherchent à identifier et traiter ce trouble souvent mal diagnostiqué. C’est la thématique abordée dans la rubrique éthique de La Croix du 19 décembre 2023.

L’exemple de l’Equipe de Coordination Lyonnaise des troubles de l’Attention et de l’Hyperactivité (ECLAH)

L'histoire d'une femme d'une quarantaine d’années, consultant auprès du psychiatre Hugo Prunier à l'hôpital Le Vinatier - Psychiatrie Universitaire Lyon Métropole, illustre les défis du diagnostic chez les adultes. Le trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est sous-identifié dans cette population. Le psychiatre souligne un diagnostic complexe chez l’adulte, souvent confondu avec d'autres troubles ou associé à des traits de caractère.

Conséquences du TDAH adulte

Les conséquences du TDAH chez les adultes incluent des difficultés relationnelles, une marginalisation professionnelle, des problèmes de santé physique et mentale. La surmortalité liée à des comportements à risque (usages de substances, conduite automobile dangereuse), le surpoids, et les addictions sont aussi évoqués. Enfin, les patients décrivent une difficulté à gérer leur vie, accentuant le sentiment d'être différent et incompris

Conclusion et perspectives futures

La reconnaissance du trouble et la pose du diagnostic permettent d’aboutir à une prise en charge thérapeutique. Le traitement médicamenteux est indiqué en première intention et tous les patients nécessitent des outils de psychoéducation. Le méthylphénidate est le seul traitement autorisé en France dans le TDAH. Il est autorisé en initiation chez l’adulte depuis 2022. Le manque de connaissance du trouble chez les médecins et les longs délais pour obtenir un rendez-vous sont soulignés, avec des efforts nécessaires pour améliorer la formation au diagnostic et à la prise en charge. La Haute Autorité de santé prépare des recommandations de bonnes pratiques pour début 2024.

Dès 2024, les missions de l’ECLAH vont répondre aux besoins :

  • De coordination,
  • De formation
  • Et d’accompagnement des professionnels

Elle recevra aussi des patients en consultation de recours ou en psychoéducation et cela à tous les âges de la vie : « de l’enfance jusqu’au vieillissement ».  

→    Retrouver l’intégralité de l’article sur La Croix 

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