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Réduire la stigmatisation des troubles psychiques chez les étudiants en médecine : une formation prometteuse évaluée scientifiquement
Mis en ligne le 25 mars 2025
La psychiatrie est un enjeu majeur, et pourtant, de nombreux préjugés persistent, y compris chez les futurs professionnels de santé. Une étude récente vient éclairer l’impact d’une formation spécifique sur les attitudes des étudiants en deuxième année de médecine envers les troubles psychiques.
Face à un constat alarmant….
Des recherches montrent que, paradoxalement, les étudiants en médecine développent au fil de leur cursus des attitudes de plus en plus négatives envers les personnes souffrant de troubles psychiques. Ce phénomène préoccupant est encore peu étudié et rares sont les dispositifs de formation évalués scientifiquement.
…le Brevet de Secourisme en Santé Mentale comme solution
L’étude menée par Maxime Vieux, Emmanuel Poulet et Édouard Leaune, chercheurs au Vinatier (Centre de prévention du suicide) a examiné l’impact d’une formation de type "Brevet de Secourisme en Santé Mentale" (BSSM) sur les représentations et la posture des étudiants en médecine. En comparant un groupe d’étudiants en deuxième année de médecine ayant suivi cette formation à un groupe témoin ne l’ayant pas reçue, les résultats montrent dans le groupe intervention:
- Une réduction significative de la stigmatisation envers les troubles psychiques.
- Une meilleure confiance des étudiants pour intervenir auprès des personnes concernées.
- Un intérêt accru pour la santé mentale, avec une perception plus positive de cette formation.
Former les futurs médecins pour mieux accompagner les patients atteints de troubles mentaux. Ces résultats confirment l’importance d’intégrer des modules de sensibilisation à la santé mentale précocement dans les cursus médicaux. En plus de réduire la stigmatisation, ces formations permettent aux soignants de développer des compétences essentielles pour mieux comprendre et accompagner les patients souffrant de troubles psychiques.
Cependant, les chercheurs insistent sur la nécessité de poursuivre les études pour valider ces résultats dans différents contextes et populations étudiantes. Retrouvez l’article complet dans les Annales Médico-Psychologiques .
