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Bourses doctorales 2024: interview de la lauréate Romane De Rozario

Mis en ligne le 11 décembre 2024

Chaque année, un jury interne au Vinatier sélectionne et finance des projets doctoraux et post doctoraux. Nous mettons à l’honneur ces lauréats. Aujourd'hui, nous interviewons la thésarde Romane de Rozario.

Pouvez-vous nous rappeler qui encadrera votre projet ainsi que le service et la structure de recherche qui vous accueillera ?

Actuellement intégrée à l’équipe du Centre de Ressources Réhabilitation, je réalise une thèse en Santé Publique. Mon travail porte sur les trajectoires de soins des patients en psychiatrie. Cette recherche est menée sous la supervision du professeur Nicolas Franck et du professeur Philippe Michel, avec l’encadrement du docteur Guillaume Barbalat.

Quel est votre parcours ?

J’ai débuté par une licence de Mathématiques, avec spécialisation Informatique, à l’Université Lyon 1. J’ai ensuite poursuivi mes études avec un Master en Santé Publique à la Faculté de Médecine Lyon Est, réalisé en co-accréditation avec l’ENS de Lyon.

Pouvez-vous nous expliquer votre sujet doctoral/post-doctoral ?

Mon sujet de recherche porte sur les trajectoires de soins, un concept qui englobe l’ensemble des consultations, hospitalisations et interactions qu’un patient peut avoir avec le système de santé au cours de sa vie. Ce domaine, encore émergent, suscite un intérêt croissant dans la recherche en santé. Mon objectif est d’explorer ce que ces parcours peuvent révéler pour améliorer la qualité et la pertinence du suivi des patients. Mes travaux s’articulent principalement autour de deux axes : l’hospitalisation et la précarité.

Pourquoi avoir choisi Le Vinatier ?

J’ai découvert l’environnement du Vinatier lors de mon stage de Master 2, une expérience très enrichissante. Par la suite, j’ai candidaté au concours annuel des bourses de thèse de l’établissement, ce qui m’a permis d’intégrer cette structure. Mon intérêt pour la psychiatrie a également été déterminant, d’autant que le Vinatier est reconnu comme un acteur majeur de la recherche en psychiatrie en France.

Et après, quels sont vos projets futurs ?

Je suis ouverte à l’idée de poursuivre avec un post-doctorat si une opportunité intéressante se présente. Par ailleurs, je souhaiterais également m’engager auprès d’associations qui promeuvent la santé mentale en France, notamment celles qui œuvrent pour faciliter l’accès aux soins psychiatriques.